En septembre dernier vous découvriez la première édition de notre revue « Esperluette » qui se veut être un regard porté sur nos actions au travers de témoignages de nos différents partenaires, en cette fin de mois de mai nous vous offrons le second numéro !
Pour cette deuxième édition, nous avons voulu mettre en lumière la question de l’éducation artistique et culturelle, intrinsèquement liée à l’éducation populaire, fer de lance de notre association. Entre questionnement général sur la place, le rôle que prend l’EAC dans la construction d’un paysage culturel et les contraintes sanitaires qui entravent ces actions, ce nouveau numéro tente de nous faire un état des lieux des possibles.
Notre revue se clôture sur une rubrique « la parole aux acteurs » où certains de nos partenaires nous ont partagé le souvenir d’un projet d’éducation artistique et culturelle que nous avons conjointement porté. Mme Thouvenin et Mme Tutak, enseignantes à l’école maternelle de St Laurent sur Othain se sont prêtées au jeu et nous ont partagé le souvenir d’un projet artistique et culturel autour de la danse auquel leurs classes ont pu participer l’an passé. « Une expérience très riche tant pour les élèves que pour les enseignantes. Ces projets permettent de vivre des choses pas ordinaires, de rentrer dans un univers créatif et poétique à partir de choses simples. La rencontre humaine et les échanges avec les danseuses ont été très positifs pour tout le monde. »
En plus d’un impact direct sur les élèves, ce genre de projet parvient à raisonner au sein de leurs familles. Que l’expérience soit positive ou négative, ce qui importe c’est le geste, l’acte de se déplacer en famille pour assister à un spectacle autour duquel l’élève se sera partiellement construit. « […] tous les parents qui se sont déplacés au spectacle n’ont pas tous adhéré. Certains étaient comblés et ont voyagé tout au long de celui-ci, d’autres ont été frustrés de l’absence de paroles et ont eu du mal à rentrer dans l’univers du spectacle. Ce n’est pas grave du tout, l’important étant de découvrir de nouvelles choses et de s’enrichir. »
L’importance de l’EAC ne réside pas tant dans la transmission de savoir, mais davantage dans l’expérience vécue en elle-même, dans le palpable de l’action. « Tous les élèves de maternelle ont passé un moment de bonheur et étaient impliqués, attentifs durant les ateliers de danse, émerveillés et heureux devant le spectacle.
Il est précieux que nos élèves, par le biais de tels projets, puissent découvrir les Arts. Dans nos villages, très peu de familles malheureusement en dehors de l’école initient leurs enfants aux Arts et font des sorties culturelles de ce genre. D’où l’importance de renouveler ce genre de projet par le biais d’un partenariat avec l’école. »