Une création artistique partagée :
La résidence cherche à être le fruit d’un travail collaboratif entre les artistes de Station Est, la chorale du conservatoire d’Hagondange, les élèves du collège de cette dite commune et des jeunes issus de milieux plus populaires étant inscrit via différents biais au Secours Populaire français, au niveau de la fédération de Moselle.
Pour sensibiliser les élèves et le public dit « empêché », des temps de rencontre où l’initiation sera maître mot, sont organisés 2 à 3 fois par semaine. Ils pourront alors participer à des ateliers d’écritures, raconter leur propre histoire, apprendre à poser leur voix sur une production musicale à travers une structure rythmique définie.
Un projet vidéo proposé et porté par Thibaut Collin (membre de Station Est) :
Un documentaire/ reportage de 26 minutes qui comporterait :
– Des interviews des différents acteurs : des jeunes du Secours Populaire Français, des accompagnants Secours Populaire, de l’équipe artistique de Station Est, des référents du lieux de résidence, des différents membres de la chorale du Conservatoire d’Hagondange, des élèves et professeurs du collège Paul Langevin.
– Une captation des moments de création et de médiation culturelle, des moments de rencontre comme des moments de concertation.
– Une projection/ inauguration qui aurait lieu dans un lieu patrimonial de la Région. Prévoyance du dévoilement du projet au grand public avec prise en charge de la présence des différents acteurs au moment voulu.
Une désertification culturelle progressive des zones rurales :
Ce projet résulte d’une observation générale de l’abandon de plus en plus marqué des projets artistiques transversaux à grande échelle dans les zones rurales. Notre objectif est donc double : d’une part de créer du lien et de la mobilité entre les différents acteurs provenant de communes diverses d’une même zone rurale, touchées par ce processus de désertification. D’autre part, de valoriser les lieux culturels ruraux par le biais d’une création artistique à caractère sociale faisant collaborer professionnels et amateurs. Ces lieux doivent être réhabilités par les habitants des territoires eux-mêmes mais aussi par les institutions publiques territoriales comme nationales. A terme, ce projet vise une collaboration latente entre les acteurs engagés.
