Poussières lunaire est une performance fortement inspirée par la forêt, espace caché de contes et abris pour l’inconscient et les angoisses. La forêt est aussi un symbole de la force féminine, qui protège et enveloppe, questionne notre rapport à l’environnement et à la construction de nos espaces. Tout son environnement et ses entrailles créent le langage qui lui appartient.
Poussières lunaire une membrane sur laquelle l’on peut projeter notre vision du rêve, un support d’engagement de la sensibilité du spectateur dans ce nuage narratif qui donne à imaginer.
La forêt inexistante, le non-lieu, loin d’être utopique mais enchantée (donc remplie de chants, extrêmement polyphoniques) était ainsi choisie comme le médiateur du rêve. Dans cette période complexe de perturbation majeure, nous n’arrivons plus à rester avec nous-même et revenir en soi-même étant confinés, nous sommes davantage présents dans un monde virtuel, simulacre de simulacres.
Cette performance est surtout censée réveiller cette capacité à retourner dans sa coquille et à trouver son propre espace onirique.