Intriguée par l’infiniment grand et l’infiniment petit, par des matières, des textures, Gladys Bourdon, artiste plasticienne née à Reims récemment diplômée de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, est à l’affût de toute curieuse banalité. Elle interroge notre perception du réel à travers son travail de dessin, ses créations en images de synthèse et ses installations. Les données visuelles scientifiques sont fréquemment utilisées comme matériaux de base afin de développer ses projets. Elle présente ces derniers via des expositions et partage ses questionnements avec le public dans les écoles, les musées, les associations, etc.
A contrario d’une production artistique qui serait stoppée net dans le cas du syndrome de la page blanche, le projet Pierre noire accueilli au sein de l’Institut régional d’administration de Metz, invite le public à générer des actes créateurs originels en vue de révéler une nouvelle dimension du réel. Pierre noire s’ambitionnait comme une fresque construite à partir de formats A4 composant l’image d’une météorite nous amenant à questionner notre perception du réel et à remettre en cause notre relation aux espaces clos dans un contexte marqué par une succession de confinements.
Accompagnés par Gladys Bourdon et ayant à leur disposition tous les outils nécessaires, les élèves de l’IRA ont été invités pendant plusieurs semaines à réinterpréter l’immense météorite en remplaçant certaines parties de la fresque par leur propre production.
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