Au cours de son été culturel, ce n’est pas un, mais trois projets qui ont été menés par la marionnettiste Blanche Lorentz, accompagnée de Coline Fouilhé, marionnettiste et regard extérieur et de Yrjan Charpentier, régisseur et interprète.
Tout d’abord, pendant une semaine avec un groupe de jeunes des environs de Senones et dans les locaux de l’association Hélicoop, la cie a travaillé autour du texte le Sentier des Passeurs en s’attelant notamment à la réalisation d’un Kamishibaï. En parallèle, les adolescents·es étaient mobilisés sur deux autres ateliers : l’écriture d’un récit avec Florent Kieffer – écrivain, et la réalisation d’illustrations avec Marina Bristot – illustratrice. L’objectif de ce travail était de sensibiliser les jeunes au sujet préoccupant d’une plante invasive : la Renouée du Japon, en apprenant à la reconnaître, la récolter et à se saisir de ses propriétés pour de la petite construction. La semaine s’est clôturée par la présentation d’un spectacle destiné aux familles, racontant l’histoire inventée collectivement grâce aux illustrations présentées et manipulées dans le Kamishibaï à volet.
La cie est ensuite intervenue à la Nef de Saint-Dié-des-Vosges pour un atelier d’initiation à la marionnette en apesanteur avec un groupe d’enfants de 8/9 ans. Les participants·es ont réalisé plusieurs marionnettes en papier de soie, extrêmement légères, au cours d’une série d’expériences autour d’une recherche sensible sur la thématique du lourd et du léger, du poids et de l’apesanteur. Tantôt travaillant en groupe, tantôt de manière individuelle, les enfants ont pu réaliser plusieurs figures qui ont fini par prendre leur envol dans le ciel déodatien lors de la clôture des ateliers.
Le temps à la Nef de Saint-Dié-des-Vosges, a aussi été dédié au travail sur la création d’un spectacle de théâtre et marionnette, Moby Dick 150, première forme longue de la compagnie. Cette résidence était la dernière d’une longue série depuis le mois de janvier 2021, en vue de la première de création à Reims pour le Festival Orbis Pictus. Comme prévu, la cie a pu finaliser les scènes de fin et resserrer les transitions entre les différentes séquences. La résidence s’est terminée par une restitution ouverte au public.
Leave a Comment