A la croisée du théâtre de marionnettes et de l’art du conte, la compagnie 1001 s’inspire de la culture iranienne de sa fondatrice Sayeh Siravni pour faire dialoguer cet héritage traditionnel avec la création contemporaine. Sayeh explore la construction de costumes marionnettiques modulables en tant qu’objets manipulables, scénographie ou masques transformables. Dans sa dernière création, Lady Macbeth ou la Comédie des Sorcières, elle interroge la soif de pouvoir et ses conséquences sur ceux qui l’exercent et ceux qui le subissent.
Autour de Lady Macbeth ou la Comédie des Sorcières, Sayeh Sirvani s’est attelée à un travail préalable de médiation, divisé en trois parties : autour des marionnettes, des masques et des costumes marionnetiques. Un groupe d’enfants de 8 à 12 ans a ainsi pu s’initier à diverses disciplines théâtrales (marionnettes, chant, construction de masques) pour la création d’un spectacle d’une vingtaine de minutes. Pour un groupe d’enfants plus jeunes, Sayeh a imaginé un atelier pour les préparer à la restitution de ce spectacle, en leur présentant notamment les principes du théâtre d’ombres.