Une traversée de plusieurs espaces rêvés, où la réalité frôle le songe alors que le corps, encore endormi, s’approche du réveil.
Inspiré des Contes nocturnes d’E.T.A. Hoffmann, qui mettent en scène la confusion du cerveau humain face à l’inanimé, ce spectacle-diptyque se déploie en deux formes courtes qui se font écho : « quand la flamande est devenue rose », en couleurs, et « natures mortes », en noir et blanc.
Chacune de ces formes est portée par une chanson originale, interprétée sur scène, dont l’interruption laisse place à des doubles artificiels de la comédienne, à des créatures inquiétantes, à des danses désincarnées et à des errances – sur les marécages avec les flamants roses, ou sur la plage avec les mouettes. Les divers éléments du spectacle – films, danses, marionnettes, lumières, musique, sons -, en connexion les uns avec les autres, font vibrer l’espace au rythme d’une machine afin d’en révéler l’aspect fantastique.
Lors de cette résidence Jeunes Estivants, nous avons pu écrire scéniquement le spectacle, construire certains éléments plastiques, et pendant deux semaines, transmettre une partie du processus de travail dans des écoles primaires et maisons de quartiers en donnant des ateliers autour des oiseaux.