Pour la réalisation de la carte mentale « Le Bon pasteur, notre enfance », je souhaite aller à la rencontre des étudiant·es et du personnel des établissements du Crous de Reims dans lequel j’effectue ma résidence.
Discuter avec eux de cette histoire institutionnelle et la manière dont est traité la jeunesse délinquante et l’enfermement des jeunes filles catégorisées injustement comme difficiles par la justice et la société jusque dans les années 1970.
Réaliser collectivement une carte mentale qui synthétiserait nos réflexions mais aussi nos ressentis et les liens que l’on peut faire aujourd’hui sur la manière dont la société perçoit les jeunes générations.
Utiliser cet outil pédagogique en lui donnant une forme artistique où les mots seront les principaux éléments de cette carte mais où des photographies, des dessins, du son ou de la vidéo pourront y être intégrée. Je souhaite proposer le visionnage du documentaire « Mauvaises filles » de Émérance Dubas mais également la rencontre avec une ou plusieurs survivantes du Bon pasteur.
Aujourd’hui disparu, la maison du Bon pasteur de Reims à été remplacée par le conservatoire. Comment faire mémoire lors de la destruction de bâtiment, quel message en ressort-il de cette démolition. Concevoir ce projet collectivement permet de faire mémoire et de visibiliser l’histoire de ces millier de jeunes filles qui ont subi des dérives institutionnelles et pour certaines des violences de la part des membres de l’église.
/// DATES
2 août – 4 septembre : phase de recherches et première prises de contact avec les étudiant.es et personnels du Crous.
11 septembre – 2 octobre : réalisation du projet et ateliers de pratiques artistiques, diffusion d’un documentaire, rencontre et échange avec une intervenante.
3 octobre : restitution