Née en Corée du Sud, ayant grandi en Chine, Nahrae Lee vit et travaille en France. Elle s’attache à explorer les différences et les points communs qui lient et définissent les êtres humains. Dans ses gravures monotypes, elle trace des auras colorées qui semblent se lier, s’opposer, s’attirer, rejouant tous les actes de la comédie humaine sous la forme d’un ballet chromatique. Entre éléments autobiographiques et images universelles, Nahrae imagine des installations où se croise le dessin, la peinture, la vidéo ou la gravure.
L’artiste s’est emparée de ces petites formes cotonneuses apparaissant à la surface d’un vêtement pour en faire une métaphore de la naissance, de la croissance, de l’acquisition d’une identité propre à partir d’un corps maternel. L’artiste a pu présenter son projet et échanger avec des habitants lors du marché du village, et auprès des visiteurs et artistes présents à Artopie. Au cours de cette résidence de recherche, elle a expérimenté des manipulations sur sa matière première, la feutrine, pour mettre en forme et colorer ses bouloches en vue d’une installation.