Tout commence par une rencontre, celle de la Florès du titre.
Son plus grand rêve ? Monter sur scène une dernière fois.
Comédienne très influencée par la sociologie et sortie du conservatoire de Paris en 2018, Janice Szczypawka livre un récit un récit discontinu, mis en parallèle à d’autres histoires, servi par une forme composite : transcriptions d’enregistrements, musique, chant, messages téléphoniques, cabaret dans le théâtre. Embrassant fiction et documentaire, ces instants de vie évoquent un parcours de femme à travers ses souvenirs, son départ de Biarritz « pour ne pas être l’esclave de la famille », son arrivée à Paris, l’apprentissage de la danse, la danse, l’amour, le deuil, la vieillesse et le désir qui renaît soudain.
Pour le contenu Janice Szczypawka s’est munie d’un carnet de notes, d’un enregistreur et d’un appareil photographique. De la matière textuelle récoltée, sont restés humour, l’enthousiasme et les anecdotes, si précieuses. Pour le reste, la comédienne a su s’entourer : tout d’abord de Charlotte Lagrange, dramaturge, qui l’a aidé à trouver la structure poétique et dramaturgique de la pièce. D’Antoine Maitrias ensuite, pianiste et acteur.
Les deux temps de résidence ont permis à la compagnie de mettre au point la scénographie et d’affirmer ses choix de mise en scène qui a pu être travaillée avec la création musicale réalisée plus tôt. Les différents temps de présentation proposés au public et aux professionnels au cours de l’été ont été l’occasion de se nourrir des premiers retours et de continuer à nourrir la création.
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