Anaïs Lapel est une artiste visuelle dont le travail s’articule autour de l’image, de l’édition, de l’installation et de la création sonore. Seule ou au sein du collectif CATA, elle met en scène et en image des documentaires, des docu-fictions ou des récits de science-fiction. Ses thèmes de prédilection : la catastrophe, la survie, les territoires hybrides ou en transformation et les personnages qui les peuplent. Des scénarios mélancoliques et politiques, comme une forme d’archéologie du futur, pensée pour l’échange et la transmission avec le public.
Invitant à réfléchir sur notre rapport médié et appauvri à l’environnement, au climat et à la nature, *des lichens ; d’amour et d’eau fraîche (perdre la mémoire*) se présente comme un laboratoire à travers lequel regarder la nature et notre rapport à celle-ci. Abordant le phénomène de l’amnésie générationnelle et le développement de la géo-ingénierie, le projet a invité le public à participer à des lectures collectives, des séances d’écriture de fictions d’anticipation et de production d’images, d’objets ou de sons propices à incarner ces fictions.