Notre projet qui se déroulera fait écho aux évènements de l’été 2022 et face à l’été caniculaire à venir.
Que retient-on de ces records de chaleur ? Quelles images ont émergées suite à ce rendez-vous manqué avec la douceur estivale ? Que reste-t-il après cet embrasement planétaire ? Comment mettre en image de ces sensations brûlantes qui nous ont traversées ?
Dans le cadre de cet appel, nous imaginons la réalisation de plusieurs éditions. Le projet Alors oui, je mangeais du feu emprunte son titre à une citation de Gaston Bachelard extraite de La Psychanalyse du feu, ouvrage qui met en lumière l’ambivalence de cet élément capable du bien comme du mal. Il propose au travers d’un exercice de collage, d’amener les participant.e.s à prendre part à une exposition évolutive. Chaque participant.e sera invité.e à composer à partir de formes abstraites sur un format de carte postale. Ces formes, extraites de nos marqueteries de papier, seront disposées dans des boites et mises à disposition dans l’espace même de la galerie. Une fois réunies, celles-ci formeront un ensemble de paysages fictionnels.
Nous souhaitons travailler a? partir du mate?riau papier, mate?riau sensible et accessible qui peuple notre quotidien. Nous avons choisi ce mate?riau car il invite a? la manipulation.
Cet atelier de re?alisation est tout public, les manipulations sont simples et accessibles. L’accent est mis sur les e?changes, la convivialite? et le partage. Les productions pourront e?tre collectives si tel est le souhait des participants. La proposition reste simple pour permettre aux participants de se sentir a? l’aise dans le projet et d’e?tre ge?ne?reux dans leurs re?alisations.
Aspect technique
Nous travaillerons à partir d’un ensemble de formes et de supports prédécoupées dans nos marqueteries de papier. Les participant.e.s seront invité·e·s à piocher librement dans ce corpus mis à disposition dans des boites dispersées dans la scénographie.
Nous réfléchirons à une façon d’intégrer ces formes en creux et en plein au sein d’un projet éditorial. Les participant·e·s seront ainsi amené·e·s à être valoriser le rebut, la chute pour créer leurs compositions.