La pièce est une réécriture du conte de Charles Perrault, Riquet à la houppe écrit en 1697. Le conte populaire étant très court, il a été ici réinterprété et ancré dans une époque plus contemporaine.
Riquet est un jeune prince né avec un physique plus que disgracieux. Une fée présente à sa naissance décide de lui offrir le don de l’intelligence pour compenser sa laideur.
Il devient alors le prince le plus intelligent du royaume.
Dans un royaume voisin, une reine donne naissance à une princesse d’une beauté inégalable mais tellement dans la lune que tout le monde la pense bête. Comme le hasard est bien fait, Riquet et la princesse vont se rencontrer alors que celle-ci fuit son royaume, fatiguée d’être considérée comme une princesse sans cervelle. Riquet tombe tout de suite sous son charme et va lui proposer de lui faire don de son intelligence en échange de son amour.
La princesse n’a même pas le temps de dire ouf que la fée active le don de Riquet, il ne lui reste plus que 24h pour prendre sa décision.
Va t’elle accepter d’épouser Riquet en échange de son intelligence ? Est-ce que l’apparence physique a autant d’importance que ce que l’on croit ?
Ne sommes-nous pas tous intelligents à notre manière ?
Ne nous sentons nous pas finalement plus forts lorsque nous ressentons l’amour autour de nous ?
Autant de questions qui autour d’un conte à l’allure banale sont évoquées pour nous faire comprendre que la beauté, morale ou physique, n’existe que dans les yeux du spectateur et que le plus important est de se sentir aimé pour ce que l’on est.
Cette princesse « au petit-pois dans la tête » remet en question ce que c’est que d’être intelligent. Riquet quant à lui nous fait comprendre que l’apparence physique n’a que peu d’importance. Pour amener le spectateur à penser que l’intelligence et la beauté sont des notions très subjectives.